The swarm of the bees enters by itself in the hive, singular ritual shared by all the bees present at the time of the departure of the city, a song of life, a solar jubilation which announces our chorus of bees.
Apis cantus
CHŒUR D’ABEILLES (CHORUS OF BEES) offers a musical composition in response to non-musician bees proposals. Via DSP (digital sound processing), my musical research takes its development from sound forms of « the living »; human forms of silence (in the field of Perceptive).
This musical artwork, ephemeral by nature, elaborates with Pure data through the development of a musical form, consequent on a non-instrumental gesture articulated with its acoustics signals converted and filtered in real-time. After Rock-art2noise, CHORUS OF BEES signs the second opus experimented within this context.
Japan s¥ndr’om #1 (video)
Pour une lecture idéale, merci d’utiliser le casque ou tout autre système audio efficient. Please, run this video with a good sound system or headphone!
Japan s¥ndr’om #1 (Part 2) from Tad./CC BY-NC-ND 3.0
This video is a part of one solo performance captured at the Tresorraum in Tübingen the 22nd june 2012. Japan s¥ndr’om was create entirely by DSP with Pure data and light bulb noises revealed by solar panel (my solardata sound generator). All the digital audio processing is in realtime (not really surprising for a musician…).
Japan s¥ndr’om was create in 2012 to point out the tragedy currently lived by the Japanese people. A report which I will renew every years « for 30 000 years »…. The time of our legacy……
As the Fukushima accident, Japan s¥ndr’om will be never achieved.
Ce support vidéo contient un extrait de Japan s¥ndr’om filmé au Tresorraum du Kunstamt à Tübingen le 22 Juin 2012. Cet opus fut entièrement réalisé via DSP avec le freeware Pure data et un générateur de sons composé d’une ampoule à incandescence et de cellules solaires (solardata). Le traitement audio s’effectue en temps réel (comment pourrait-il en être autrement de l’action d’un musicien !?).
Créé en 2012, Japan s¥ndr’om tend à nous interpeller sur la tragédie actuellement subie par le peuple Japonais. Un rappel sensible que je compte renouveler tous les ans durant… « 30000 ans »… Durée minimale de nocivité du corium, Durée minimale de nocivité du legs de l’anthropocène, de NOTRE LEGS.
Tout comme pour les accidents de Fukushima Daiichi, présents et à venir . . . . Japan s¥ndr’om ne peut prétendre à l’achèvement.
Ce support vidéo est édité en CC BY-NC-ND 3.0.
^v^
feedback
Japan s¥ndr’om sonde et confronte les rumeurs, propose un état des lieux sensible, symbolique et musical. Loin des signifiés, à l’heure du drame d’un peuple, Fukushima signe notre héritage commun, une pyramide du vingt et unième siècle, avec ses sacrifices humains et ses icônes….
Mais qui osera souffler la paternité de notre grand œuvre?
1, 2, 3 ans après, pour le plus grand drame des Japonais, cette énigme demeure.
AN UNOFFICIAL TAD DEN
Ce site, dédié à l’origine à la résidence conjointe de Sitan & Tad à Tübingen au sein du Tresorraum en Juin 2012 se refonde progressivement comme AN UNOFFICIAL TAD DEN… Un Tresorraum du sensible sans fusible.
Japan s¥ndr’om #1
Japan s¥ndr’om #1 11/03/2012 Il est 9H22… à Fukushima. L’affection se porte bien, elle a investi mon laptop, une sorte de T… J’ai accumulé des patchs partout, des essais, des égarements auditifs, le temps du tissage final approche. Lundi un espace m’attend, enfin je vais pouvoir tester toutes ces esquisses, mes brouillons numériques, les bousculer avec la réalité physique, les mettre en énergie, sonder mon nouveau système de diffusion aussi, grand lundi donc. Quant aux directions du projet, rien n’est arrêté, trop de spectres tournent autour de moi, Camus, Arendt, je me dois de les chasser, d’un souffle ! Surtout Camus, tant il s’est trompé. A propos d’Hiroshima, il dit ceci: « La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques ». Mais si l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques comme le projette si naïvement Camus ne recélait aujourd’hui qu’une seule fonction, notre désir d’éternité, n’est-ce pas Hannah? Un désir d’éternité si pressent, si absolu, globalisé, impossible à atteindre autrement que par la radicalisation de son inéluctable et ultime application: le suicide collectif. Démence mondialisée ou retour de la dignité de l’espèce humaine le temps d’une expiration partagée?
Japan s¥ndr’om, le souffle